L’apparition du saut d’obstacle n’intervient qu’au début du XX ème Siècle.
A cette époque, les épreuves regroupaient des obstacles guère plus hauts qu’un mètre.
La discipline est introduite aux Jeux Olympiques en 1912.
Alors que réservée aux officiers, elle s’étend par la suite à tous les cavaliers.
C’est ainsi que de nombreux concours s’organisent à travers toute l’Europe.
En parallèle les élevages se développent dans le but d’améliorer les facultés physiques et mentales des chevaux.
Le saut d’obstacle est aujourd’hui le sport équestre le plus pratiqué en France.
Le Saut d'Obstacles consiste à franchir, sans les renverser, des obstacles de couleurs et de formes différentes, composés d'éléments mobiles suivant un ordre de parcours et un temps imposé. Des pénalités en points ou en temps sont attribuées en cas de refus, de chute ou lorsqu'une ou plusieurs barres tombent.
Avant le parcours, le cavalier reconnait le parcours à pied. C'est là qu'est décidée la stratégie du parcours : virages, nombre de foulées entre les obstacles, vitesse, utilisation des crampons... Sans bonne reconnaissance, il n'y à pas de bon parcours
Regles Officielles
POINT REGLEMENT
Les pénalités :
Une barre tombée : 4 points / Premier refus : 4 points / Deuxième refus : 4 points / 3ème refus : élimination / Chute : élimination / dépassement de temps : 1 point par seconde au barême A, au barême C 4 ou 3 secondes pour une barre tombée sont ajoutées au temps de parcours.
Les barêmes :
- Barême A au chrono : il faut faire le moins de points en un minimum de temps. Un barrage départage les cavaliers ex-aequo.
- Barême C : il faut être le plus rapide, chaque barre tombée pénalise de 3 ou 4 secondes le cavalier, les refus ne sont pas pris en compte à l'exception du 3ème qui disqualifie le cavalier.
Note : les barrages peuvent être « intégrés » (parcours à faire sans faute et barrage sur les derniers obstacles du parcours) ou immédiats (après quelques secondes de récupération et un sans faute, le cavalier repart sur le barrage).